{ "@context": "http://iiif.io/api/presentation/2/context.json", "@id": "https://apicollections.parismusees.paris.fr/iiif/240009323/manifest", "@type": "sc:Manifest", "label": "Margaret Allen", "metadata": [ { "label": "Autres titres", "value": [ "Margaret Allen (Titre factice)", "Album Allix ou Souvenir de Marine Terrace (Titre de l'ensemble)" ] }, { "label": "Autres titres", "value": [ "Margaret Allen (Titre factice)", "Album Allix ou Souvenir de Marine Terrace (Titre de l'ensemble)" ] }, { "label": "Auteur", "value": [ "Vacquerie, Auguste", "Vacquerie, Auguste" ] }, { "label": "D\u00e9nomination", "value": [ "Photographie", "Album photographique", "Manuscrit" ] }, { "label": "Type d'objet", "value": [ "Photographie", "Manuscrits, imprim\u00e9s, reliure" ] }, { "label": "Date de production", "value": "
Tirage contrecoll\u00e9 sur le folio 63 de l'album avec inscriptions \u00e0 l'encre autour de l'image
\n" ] }, { "label": "Description iconographique", "value": [ "Portrait de Margaret Allen (1835-1855) en 1853-1854, amie anglaise d'Ad\u00e8le Hugo fille et d'Auguste Vacquerie, debout, la t\u00eate baiss\u00e9e et la main droite retenant le revers de son v\u00eatement, avec un po\u00e8me autographe d'Auguste Vacquerie en guise d'hommage posthume. Elle meurt \u00e0 l'\u00e2ge de 19 ans en janvier 1855, emport\u00e9e par la fi\u00e8vre typho\u00efde en quelques jours.
\n" ] }, { "label": "Commentaire historique", "value": [ "L'Album des proscrits\" fut constitu\u00e9 \u00e0 Jersey entre 1853 et 1855 pendant l'exil de Victor Hugo. Il se compose de 60 photographies de la famille Hugo et des Proscrits, r\u00e9alis\u00e9es par Charles Hugo ou Auguste Vacquerie. Rare album de cette p\u00e9riode \u00e0 avoir \u00e9t\u00e9 constitu\u00e9 au fur et \u00e0 mesure de la production photographique.
\n" ] }, { "label": "Dimensions", "value": [ "\u0152uvre - Hauteur 9.2 cm", "\u0152uvre - Largeur 6.6 cm", "Page - Folio - Hauteur 25.5 cm", "Page - Folio - Largeur 34 cm" ] }, { "label": "Mat\u00e9riaux et techniques", "value": "Tirage sur papier sal\u00e9" }, { "label": "Inscriptions", "value": [ "Inscription -Au recto autour de la photo, \u00e0 l'encre brune : \"A Margaret Allen. / En un jour ! Si jeune et si gaie ! \u00f4 pauvre ange ! / Vers quoi se tourner ? / Samedi nous t'avons attendu \u00e0 d\u00eener, / Et le ver te mange ! // Dix neuf ans ! Amis, la vie est un roseau. / Le coeur et la gr\u00e2ce ! / Ah ! Nous n'entendrons plus rire sur la terasse / Ton babil d'oiseau ! // L'hiver, par un soleil froid comme un oeil de vierge, / Nous qu'aime la mort / Nous t'avons gravement port\u00e9e au champ qui dort / aupr\u00e8s d'une auberge. // Le s\u00e9pulcre est l'auberge ! et sur son oreiller / on s'endort \u00e0 peine / Que le bruit des chevaux de la poste prochaine / Vient vous r\u00e9veiller. // Ch\u00e8re petite soeur ! Nous te voyons encore / Entrer le matin, / Si blanche que ton front dans notre noir destin / Faisait une aurore ! // Tu parlais notre langue et c'\u00e9tait d\u00e9j\u00e0 doux / A notre souffrance, / Et, quand tu paraissais, c'\u00e9tait un peu de France / qui venait chez nous. // Parmi ces \u00e9trangers et parmi ces d\u00e9votes / qui nous d\u00e9testaient, / Tu nous tendais la main, et tes instincts \u00e9taient / Nos compatriotes, // Et nous \u00e9tions chez nous dans ton coeur ! Durs rameurs / que le flot repousse, / Tu nous fus secourable et souriante et douce : / C'est pourquoi tu meurs ! / Dieu, qui d'en haut fixait sur ton \u00e2me sereine / des yeux attendris, / Voyant que tu rendais leur patrie aux proscrits, T'a rendu la tienne // Les \u00e2mes ici-bas - ton d\u00e9part en fait foi - / sont expatri\u00e9es. / Leur tombeau c'est le seuil des portes envi\u00e9es. / Tu rentres chez toi. // Je regardais, pendant que sur toi le sol tombe, La fosse et la mer, / Et je voyais la France apr\u00e8s le flot amer. / Le ciel dans la tombe. // Et je me consolais, et je bl\u00e2mais bien fort / Mes pleurs \u00e9go\u00efstes. Ton d\u00e9vouement \u00e0 ceux dont les \u00e2mes sont tristes / M\u00e9ritait la mort. // Va donc, ch\u00e8re lueur qui devant nous te voiles, / O\u00f9 Dieu te conduit. / Va d'astres en soleil, car la tombe et la nuit / sont pleines d'\u00e9toiles. // Jersey, 25 Janvier 1855 / Auguste Vacquerie.\"
\n", "Inscription -Au recto, au crayon graphite, en bas \u00e0 droite : \"fo63\"
\n" ] }, { "label": "Date d\u2019acquisition", "value": "