{ "@context": "http://iiif.io/api/presentation/2/context.json", "@id": "https://apicollections.parismusees.paris.fr/iiif/160007567/manifest", "@type": "sc:Manifest", "label": "Ecce Homo", "metadata": [ { "label": "Autres titres", "value": [ "Ecce Homo (Titre principal)" ] }, { "label": "Autres titres", "value": [ "Ecce Homo (Titre principal)" ] }, { "label": "Auteur", "value": [ "Giordano, Luca (dit Fa Presto)", "Italie, \u00c9cole de (\u00c9cole italienne)" ] }, { "label": "D\u00e9nomination", "value": "Tableau" }, { "label": "Type d'objet", "value": "Peinture" }, { "label": "Date de production", "value": "
Attribu\u00e9 \u00e0 Murillo jusque dans les ann\u00e9es 1980, cet Ecce Homo a r\u00e9cemment \u00e9t\u00e9 reconnu comme une \u0153uvre de Luca Giordano, par Nicola Spinosa. Luca Giordano a longtemps \u00e9tudi\u00e9 l\u2019art de ses pr\u00e9d\u00e9cesseurs avant de parvenir \u00e0 en \u00e9laborer une synth\u00e8se et \u00e0 cr\u00e9er un art qui lui est propre.Cet \"Ecce Homo\" est embl\u00e9matique de la premi\u00e8re mani\u00e8re de Luca Giordano. Il combine le naturalisme, ma\u00eetre mot de la peinture napolitaine du XVII\u00e8me si\u00e8cle - notamment sous l\u2019impulsion de Ribera - qui appara\u00eet dans la puissance des mains du Christ dont chaque veine a \u00e9t\u00e9 repr\u00e9sent\u00e9e, l\u2019h\u00e9ritage du Titien, perceptible dans son visage, et le traitement des mati\u00e8res de Murillo.Ce tableau, probablement le fruit d\u2019une commande priv\u00e9e, semble avoir constitu\u00e9 le support d\u2019une v\u00e9ritable recherche du peintre, sur le th\u00e8me de l\u2019Ecce Homo. Les yeux tourn\u00e9s vers le ciel, le regard implorant, Luca Giordano a d\u00e9velopp\u00e9 une figure de pathos qu\u2019il a r\u00e9utilis\u00e9e beaucoup plus tard dans un \"David p\u00e9nitent\" (Collection priv\u00e9e), sign\u00e9. La figure du Christ, d\u00e9pourvu de sa couronne d\u2019\u00e9pines, de la corde qui lie ses poignets et de son b\u00e2ton, y est parfaitement reprise, avec, cette fois, la touche et le sentiment propres \u00e0 Luca Giordano.
\n" ] }, { "label": "Commentaire historique", "value": [ "Le tableau figurait dans la collection de Lord Ashburton, Hampshire. Puis, dans celle d\u2019un certain P. Hertheimer. C\u2019est \u00e0 ce collectionneur que Charles Brunner acheta le tableau, le 27 novembre 1912, au prix de 21 460frs.Il le revendit \u00e0 Charles-Vincent Ocampo, le 30 juillet 1913, \u00e0 Buenos Aires, pour la somme de 43 000frs.Ce collectionneur argentin pla\u00e7a son tableau en d\u00e9p\u00f4t chez le marchand Brunner d\u2019octobre 1913 au 29 octobre 1921. En 1931, il en fit don, sous r\u00e9serve d\u2019usufruit, \u00e0 la Ville de Paris, et renon\u00e7a \u00e0 l\u2019usufruit en 1942.
\n" ] }, { "label": "Dimensions", "value": [ "Oeuvre - Hauteur 81 cm", "Oeuvre - Largeur 62 cm", "Cadre - Hauteur 107 cm", "Cadre - Largeur 88 cm", "Cadre - Profondeur 9.5 cm" ] }, { "label": "Mat\u00e9riaux et techniques", "value": [ "Peinture \u00e0 l'huile", "Toile (mat\u00e9riau)" ] }, { "label": "Inscriptions", "value": [ "Cachet -Cachet sur le panneau : \"HEEPHAM\"
\n", "Cachet -Cachet \u00e0 la cire rouge sur la partie inf\u00e9rieure du montant du ch\u00e2ssis : \"GALERIE / BRUNNER / PARIS\"
\n", "Etiquette -Deux \u00e9tiquettes anciennes sur la traverses du ch\u00e2ssis comportant des indications sur la provenance du tableau et des r\u00e9f\u00e9rences bibliographiques
\n" ] }, { "label": "Date d\u2019acquisition", "value": "